• Un article qui se fait désirer avec toutes mes excuses... Les connexions Internet se font plus rares mais le temps aussi nous manque beaucoup depuis que nous avons décidé de travailler en réelle collaboration Simon et moi sur les terrasses de restaurant...En tout cas, voici un résumé de nos dernières étapes en Espagne qui nous ont mené de la région de Murcia à la région de Catalogne pendant un peu plus d'une semaine.

    Vue de CorveraC'est à Corvera dans la région de Murcia que nous avons atterri chez un couple de jeunes parents « couchsurfers »: Julian et Carmen avec leur bébé de trois mois Elio et leur chien Tomoko.

    Une chaleur à crever nous accompagne dans cette campagne de Corvera à l'écart de la trop grande ville de Murcia. Julian et Carmen sont tous deux photographes et passionnés par l'art, un super échange se met en place avec eux autour de la photographie, des échanges européens...

    La famille couchsurfer de Corvera

    Le soir, nous avons profité d'un barbecue avec eux et leurs amis qui étaient enchanté de pouvoir échanger les quelques mots de français qu'ils avaient en réserve. De notre côté, pas toujours évident de garder le fil de la conversation en espagnol mais au final nous avons réussi à nous faire comprendre et inversement. Et puis tout le monde s'est parfaitement compris...grâce à la musique. Simon a sorti la guitare qu'il a cédé à un ami de Julian, une percussion l'accompagnant également, la soirée a fini en petit « boeuf » improvisé entre chansons françaises, espagnoles et anglaises.

    Dès le lendemain matin, nous repartons pour cinq heures de route en direction de Hospitalet del Infant à une heure et demie de Barcelone.

    C'est une véritable étape familiale, reposante et plus funky qui nous attend pendant trois jours grâce à un couple d'amis français: Sylvain et Nathalie que nous remercions de tout coeur pour ce soutien. En effet, c'est chez la maman de Sylvain: Linda, que nous avons élu domicile pendant trois jours.

    Ivane à gauche, Linda à droiteC'est Linda et Ivane, sa petite fille, qui nous accueillent avec un grand sourire et une grande générosité dans leur maison de vacances où une chambre nous attend.

    Nous allons également pouvoir profiter de la mer... En effet, depuis le début du voyage, nous n'avons pas tellement pu profiter d'un vrai bain salé et nous allons pouvoir remédier à cela... enfin !

    Un détail non négligeable: la maison de Linda se trouve juste à côté de la plage... elle est pas belle la vie ?!

    Bagages posés, nous prenons le temps de nous installer, de connaître Linda et Ivane que je n'avais eu l'occasion de voir très rarement et lors de spectacles ou anniversaires avec beaucoup de personnes. Je suis donc très heureuse de pouvoir les découvrir. Après ce brin de discussion très plaisant nous décidons d'attaquer les choses en force: direction la meeeeeeeeeeeeerrrrrrrrr !!!!

    Maillots enfilés, Simon et moi partons avec Ivane et une amie pour goûter à celle qui nous fait de l'oeil depuis quelque semaines que nous traversons l'Espagne.

    Et hop, c'est parti pour une série de plongeons, d'esclabouffades et acrobaties en tout genre.

    Nous ne profitons que brièvement de cette pause détente car déjà nous devons nous préparer pour la suite de la soirée. En effet, nous sommes arrivés à Hospitalet un soir de feu d'artifice.

    Miami Bich

     

    Nous partons donc tous en direction de Miami Beach (oui nous sommes toujours en Europe) à côté de Hospitalet pour profiter du feu d'artifice suivi d'un concert de Simon sur les bords de mer. Tandis que Simon joue ses chansons, Ivane et moi faisons les marchandes de CD auprès d'un public familial.

     

     

    Le lendemain, nous décidons de lâcher un peu le pied de la pédale et de découvrir la petite ville d'Hospitalet avec déjà en-tête la grosse journée en émotions qui nous attend demain à... Port Aventura !! Oui Port Aventura c'est LE parc d'attraction en Espagne. En grands enfants, Simon et moi partons en direction d'un parc à sensations fortes pour lâcher tout le stress et la fatigue accumulés depuis le début de l'aventure. La recette magique: tout lâcher et s'amuser ! Et c'est parti pour un train de la mine, pour des tasses tournantes, pour des grands Splash, pour des spectacles d'oiseaux, pour des lots de cadeaux entre le Mexique, la Chine, le Guatemala, la Méditerranée et le Far West.

    Au final nous avons passé un bon moment mais avec un grain de magie en moins en comparaison de Disney ou Astérix. Port Aventura ressemble plus à un parc d'attraction à grandes sensations fortes pour adultes. Ceci dit cette sortie était idéal pour lâcher tout ce qu'il y avait à lâcher...Nous nous envolons le lendemain, au volant de notre ZX en direction de Barcelone avec Linda et Ivane qui resterons chères à nos coeurs, un grand merci à vous deux !

    Alex et moiNous approchons de cette dernière étape espagnole avec un sentiment très paradoxal (pour ma part en tout cas). J'ai hâte de retrouver ma cousine Alexandra partie vivre à Barcelone depuis presque trois ans et je redoute tous les « on dit » autour de Barcelone de ses pick-pockets, de sa police et de ses catalans...

    Tout le monde le sait, Las Ramblas est LA longue avenue piétonne de Barcelone où tous les touristes viennent se faire tirer le portait par un artiste-peintre, viennent se faire alpaguer par les nombreux serveurs de restaurants à l'affût du moindre client et viennent aussi se faire...voler leur sac par de méchants pick-pocket. Pour les musiciens de rue, la police embarquerait directement les instruments et l'artiste en même temps sans aucune tolérance. Pour ce qui est des catalans, on les dit plutôt radins... Bon ! Avec tout ça, on va pouvoir explorer, de notre plein gré, cet univers impitoyable qu'est Barcelona !! Ouuuuh vous aussi vous avez froid dans le dos ?

    Mais avant de penser au... « pire », les retrouvailles avec ma cousine et rencontre avec son super colocataire français Xavi (Xavier). Après une bonne journée de voiture, nous décidons de nous poser tranquillement à Barcelone et de prendre nos marques avant d'attaquer les choses sérieuses demain.

    Ma cousine, très prévenante, nous fait ses recommandations quant aux pick-pocket très présents à cette période de l'année (c'est sérieux à ce point...) et nous la retrouvons le soir avec Xavi pour déguster quelques tapas autour d'une bière.

    C'est le lendemain que, une certaine tension dans le bide, nous décidons enfin d'attaquer Barcelone en musique ! Simon commence seul à faire quelques terrasses de restaurants à midi qui semblent plutôt démarrer nos affaires positivement. Nous remarquons déjà en effet une forte présence de police mais cela ne nous inquiète pas plus que ça...

    Ensuite, pause « bien-être » chez Hair Club, coiffeur visagiste à Barcelone qui a bien voulu nous prendre en dernière minute sur les conseils de Xavi. Je décide de changer radicalement ma coupe, ma couleur, de redonner un peu de fraîcheur à cette chevelure bien attaquée par le soleil et la chaleur. Simon fait de même... Un peu plus de fraîcheur dans les cheveux ça ne fait pas de mal. Et voilà le résultat ! :-)

    Le duo infernal !

    En route à présent pour le boulot... Il est 18h-19h et la soirée ne fait que commencer. Nous cherchons un endroit où jouer près du port mais la présence de la police nous décourage, en allant un peu plus loin nous croisons un groupe de muscien idéalement placé, qui semble avoir une autorisation. On abandonne le port et sur le chemin nous commençons par une première terrasse pour la première fois en duo, avec un grain de folie, cela plaît et fonctionne plutôt bien et nous continuons sur notre lancée. Puis seconde terrasse : le restaurant très accueillant mais des clients très...refroidis. Avant de démarrer, nous avons pu voir en effet deux motos de police demander à deux artistes de partir. Une fois parti nous nous lançons mais côté accueil du public, c'est autre chose... Un accueil froid et assez indifférent en majorité. Heureusement que quelques sourires se dégagent de temps en temps, c'est réellement ce qui permet à Simon d'avancer et de ne pas se décourager car, croyez-moi, il y avait de quoi se décourager avec cette première terrasse.

    Peppo et SimonEn route pour de nouvelles aventures nous faisons la connaissance de Peppo, un autre musicien de rue argentin pour la première fois à Barcelone lui-aussi.Accompagné de son ami Pablito, nous prenons la route ensemble pour faire une terrasse. Peppo nous rassure sur la police qui ne semble pas aussi « affreuse » qu'on semblait nous le dire même si il est vrai qu'elle reste omniprésente. Il faut juste savoir respecter les horaires et le soir jouer en acoustique. Au-delà de 22h en revanche nous pouvons être sûr qu'un policier viendra nous demander d'arrêter la musique.

    En attendant, il n'est pas encore 22h alors Simon se lance dans la conquête d'une terrasse. Et c'est vers une petite place qu'il entonne sa première chanson. Pepo le rejoint ensuite pour un « What a wonderful world » de toute beauté, un duo détonnant entre le reggae de Simon et la voix « à la Amstrong » de Peppo. Après cet échange musical, Simon et moi quittons nos amis et continuons notre route en quête de nouvelles terrasses mais il se fait déjà tard... A nos risques et périls, Simon décide de jouer sur une terrasse de Las Ramblas. A peine le morceau commencé devinez qui vient nous faire une petite visite ? Eh oui, un ami en uniforme. Ni une ni deux, Simon s'arrête et nous comprenons que Barcelone n'est pas forcément le meilleur endroit pour faire des terrasses de restaurants le soir.

    Le lendemain, c'est notre dernier jour en Espagne et la dernière occasion de tourner la partie espagnole de notre clip européen. Nous donnons rendez-vous à plusieurs personnes du site Couchsurfing au célèbre Parc Güell fondé par l'architecte original Gaudi. Si il y a bien une chose que j'ai apprécié à Barcelone c'est la présence architecturale de cette personnalité hors du commun qu'est Gaudi. Entre le Parc Güell et la Sagrada Familia (juste hallucinante), je suis restée vraiment sous le charme.

    Segrada Familia

     

    Vue du Parc GüellC'est donc au Parc Güell que nous décidons de tourner la suite de notre clip musical européen autour dela chanson « L'Attraction Universelle ».

    Un résultat détonant, puisqu'en plus des couchsurfers, d'Alex et Xavi, nous avons réussi à embarquer plus d'une dizaine de personnes à participer généreusement aux prises de vue de ce clip mais aussi à chanter. Résultat en vidéo sur ce lien !

     

    Souvenir de tournage

     

    Nous finissons notre dernière soirée espagnole chez ma cousine et Xavi à prendre quelques verres d'alcool tranquillement. Tandis qu'ils décident de sortir en boîte entre amis, nous décidons Simon et moi de rester sage pour la grosse route à faire en voiture du lendemain et de ne pas nous coucher tard.

    Nous quittons l'Espagne avec un florilège de souvenirs, d'anecdotes et de rencontres...

    De retour en France, dans ce Sud qui nous a tellement bien accueilli au début de notre aventure. En sera-t-il encore ainsi avec Cahors, Avignon et Draguignan ?

    Suite au prochain article...

     


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  • C'est en Andalousie que Simon avait décidé de faire sa première « tournée » de musicien itinérant il y a quatre ans... Et le voilà revenu sur les terres de cette première expérience avec un bagage plus solide derrière lui et prêt à retourner à la rencontre du sang chaud espagnol ! Calor ! Et « calor ! » c'est peu dire... Les 30 degrés du soleil parisien me semblent « comiques » à côté des 35-40 degrés de l'Andalousie... C'est à travers 4 étapes que nous avons découvert les paysages du sud de l'Espagne, les Empanada et que nous avons eu aussi de sacrés surprises...

    Première étape de 4 jours: Cadiz

    Je ne pourrais pas en raconter beaucoup de choses à part l'hôpital de Cadiz et la compréhension linguistique lorsqu'il s'agit d'expliquer un problème de santé...En revanche je pourrais vous donner de sérieux conseils en matière d'hygiène et mise en garde sanitaire pendant des voyages comme celui-ci: ne négligez rien et soyez hypers exigeants sur votre hygiène et votre santé. La chaleur mêlée au stress, à la fatigue font que les microbes se développent plus facilement.Buvez donc beaucoup, ayez une hygiène irréprochable afin d'éviter des soucis qui peuvent vous gâcher le séjour...

    Marty et SimonOutre cela, Cadiz fut l'occasion d'une belle rencontre musicale entre Marty (notre couchsurfer) et Simon. Marty, jeune australien et musicien qui a suivi Simon dans ces aventures nocturnes à faire les terrasses de restaurants. De beaux échanges et une grande générosité de sa part et de celle de sa femme : Rosa.

    Lien vers la première vidéo

    Lien vers la deuxième vidéo

     

     

    Simon et son fan-club

     

     

     

    En plus de ce duo, Simon s'est trouvé un nouveau fan-club...italien à Cadiz que nous retrouverons sûrement en Italie. Affaire à suivre...

     

     

    Deuxième étape d'un jour: Séville

    En quittant Cadiz, nous avions remarqués un détail intriguant qui a retenu notre attention : une forte présence de...cigognes installés sur les poteaux électriques le long de la route. Oui oui des cigognes, ces oiseaux qui ont plutôt l'habitude de squatter les toits alsaciens. Sachez, qu'après recherches, les cigognes sont des oiseaux migrateurs qui partent de l'Alsace avant les mauvaises saisons (avant le mois d'août) pour les pays chauds. Les mauvaises saisons sont les périodes où la nourriture se fait plus rare entre autre.

    Nous voilà mieux informés à présent et prêts à continuer notre périple.C'est la jolie ville de Séville qui nous accueille. Jolie esthétiquement avec une impression que chaque « monument » où grande maison répondent à un concours d'élégance. En revanche, moins de chance sur l'hébergement puisque nous n'avons trouvé aucun « couchsurfing » et donc direction petit hôtel pas cher et pas loin du centre ville.

    Troisième étape de 2 jours: Grenade

    Une étape pleine d'imprévus et de surprises.Tout d'abord nous revisitons nos vieux « Western Spaghetti » en compagnie de Bruce Springsteen lorsque nous traversons la Sierra Nevada.

    Avec une première surprise lorsque nous arrivons à l'hôtel (oui là aussi pas de chance : aucun « couchsurfer » n'a répondu présent). Pour 35 euros la nuit (petit-déjeuner compris), nous découvrons un appartement de 50 m2 avec cuisine, salle de bain, salon, chambre... Dur dur la vie. L'hôtel Los Girasoles II nous accueille dans un cadre vraiment tranquille et reposant, cela nous permet de nous poser et ainsi pouvoir profiter un peu plus de la ville.

    Vue sur Grenade de l'AlhambraProfiter, c'est d'ailleurs ce que nous décidons de faire à peine les bagages posés. En route pour l'Alhambra de Grenade: ce grand monument aux couleurs de l'Orient inscrit (avec la Grande Mosquée de Cordoue) au Patrimoine Mondial de l'UNESCO.

    Et je comprends pourquoi...

    Simon avait déjà eu l'occasion de visiter les palais de l'Alhambra ainsi que les jardins mais cela est très difficile car beaucoup de réservation à l'avance sont prises. Nous tentons tout de même de partir en quête de ce monument. Notre première sortie culturelle depuis que nous avons embarqué sur les routes depuis 24 jours, ça se fête ! Et nous ne choisissons pas le plus moche.

    Jardin de l'AlhambraEn revanche, pas de chance nous nous contenterons uniquement des jardins de l'Alhambra: la visite des Palais étant complète. « Pas de chance » c'est un bien grand mot puisque les jardins restent tout de même impressionnants de beauté et d'entretien.

     

     

     

    Bubulle à l'Alhambra

     

     

    Bubulle est même de la parti...

     

     

     

    C'est le lendemain où nous avons pu constater le côté obscur de Grenade éclairci dans la même soirée par une bonne surprise. Du pire au meilleur...il n'y a qu'un pas.

    Simon devant l'AlhambraAlors que Simon chante tranquillement une chanson calme et envoûtante : l'Union Sacrée qui se fond parfaitement avec cette ambiance arabo-andalouse  à la terrasse d'un restaurant, un homme s'avance fasse à lu. En plein milieu de la chanson il écarte son pied de micro, lui arrache le câble de sa guitare et commence à s'énerver...

    Sous le choc de cet « effet de surprise » peu habituel (la première fois qui plus est), Simon se défend face à cet homme se plaignant d'être malade, d'en avoir marre des musiciens et de manquer de respect à son sommeil... "Je fais pas de mal, juste de la musique!". A noter : l'endroit où Simon a joué est un lieu fréquenté tous les jours par les musiciens de rue qui défilent aux terrasses des restaurants.

    Le fait que Simon soit français facilitait donc la tâche de cet espagnol énervé et lâche qui a donc préféré s'en prendre à un étranger sans avoir le respect de son travail... Ceci dit, en bon diplomate, Simon a calmé le jeu, nous avons parlé avec lui et accéder à sa requête, la terrasse s'est fini avec l'Atttraction Universelle, en acoustique avec la rage au ventre qui a permis de finir ce concert un peu particulier... tout en laissant un goût amer dans la gorge.

    C'est avec ce goût amer et la boule au ventre que nous partons nous restaurer avec l'idée de ne pas terminer sur cette altercation. Après s'être calmé et le ventre bien rempli, sur le chemin du retour, Simon décide donc de faire une terrasse de restaurant en acoustique...

    « Au bon moment au bon endroit » c'est un peu ce qui nous attend, puisque des amis sont attablés en train de fêter l'anniversaire d'une femme. Simon en profite pour chanter et jouer un « Happy Birthday » qui plaît tellement à cette bande d'amis qu'ils nous invitent à chanter d'autres chansons tout en nous offrant une glace à leur table...

    Cliquez sur ce lien pour voir la vidéo

    La diplomatie de Simon envers notre « malade » d'avant a-t-elle payée en sa faveur ? Quoiqu'il en soit la soirée se termine de manière imprévue et surprenante... exactement ce qu'il nous fallait !

    Quatrième étape d'un jour: Alméria

    Un bref passage d'un jour chez un joyeux « couchsurfeur » andalous: Fran.

    En plus d'être plein de joie de vivre, Fran est un jeune homme passionné par la photographie et qui nous montre ses très jolis clichés (un passionné avec beaucoup de talent !).

    La croisière s'amuse à AlmériaAlméria est une petite ville très familiale en bord de mer avec un gros port qui fait régulièrement des transit de l'Espagne au Maroc. Nous pouvons donc ainsi admirer de gros bateaux-croisières au loin qui amènent sûrement des touristes passés de paisibles jours au Maroc.

    Fran, Simon et moi partons donc en direction des nombreuses terrasses qui donnent sur la mer. La baie d'Alméria

     

     

    Pendant que Simon enchaîne les petites prestations acoustiques avec sa guitare, Fran et moi en profitons pour échanger sur la photographie. Il me donne de bons conseils afin de prendre de plus belles photos de paysages et me parle de différentes coins à Alméria qu'il aime bien.

     

     

     

    Non ce n'est pas Simon derrière la guitare...Au bout d'une heure d'échanges, de conseils, nous rejoignons Simon qui nous invite à faire connaissance avec un groupe de jeunes espagnols fans de sa musique. Ils nous invitent tous à prendre un verre de Mostro (l'équivalent d'un jus de pomme frais) et quelques tapas. Nous nous dirigeons tous ensuite en direction de la plage pour finir en musique avec ce joyeux groupe plein de vie et « mellowan ».

    Un moment rafraîchissant dans cette chaleur andalouse à crever...

     

    Chaleur que nous ne quitterons pas de sitôt puisque le lendemain nous partons pour de nouvelles aventures du côté de la région de Murcia à Corvera avec plus de 40 degrés...

    Plage d'Alméria

     

     

     

     

     

     


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  • Après la victoire de l'Espagne savourée comme il se doit, nous franchissons à présent un pays lui-même expulsé par l'Espagne lors de cette Coupe du Monde, autant dire qu'il ne s'agissait pas de faire les malins avec nos : « Viva Espana ! » :-)

    Porto de nuitNous voici au pays du Porto et de la Super Bock...le Portugal ! Avec une première étape à Porto: une jolie ville bordée par la Riviera et surtout une ville tout en relief...

    A défaut de ne pas avoir trouvé de « couchsurfing », nous séjournerons donc deux nuits à l'hôtel Porto Riad que je vous conseille vivement !

    Une ancienne maison d'hôte rénovée et aujourd'hui décorée aux couleurs d'un vrai riad avec une terrasse d'extérieur très agréable, un rapport qualité/prix vraiment raisonnable et un très bon accueil de la part du personnel très prévenant.

    Porto de nuitCette étape à Porto fut celle d'une première remise en question artistique pour Simon. Le sentiment de ne plus avancer, de ne plus créer, de ne plus vibrer pour d'autres choses et le sentiment de s'asseoir sur ses acquis... Ce n'est jamais facile à se l'avouer mais ce genre d'aventure est aussi propice à ses sentiments de doute, de manque de confiance en soi pour permettre d'avancer de plus belle...

    Simon a donc profiter de cela pour avancer artistiquement. Porto a donc été une étape moins « fructueuse » financièrement mais beaucoup plus enrichissante artistiquement ! Il était nécessaire pour Simon de se poser seul avec sa guitare, ses pensées et laisser aller tout cela où bon le mènerait.

    Vous aurez peut-être l'occasion de voir le résultat en live lors de notre retour en France, qui sait ;-)

    Après cette étape riche en émotions et en remise en question, direction la capitale pour deux jours qui s'annoncent déjà riches en rencontres et en musique.C'est César, ambassadeur « couchsurfing » à Lisbonne qui nous accueille chez lui au son d'un électro très Revival année 80.Après trois heures de trajet, nous avons le temps de nous poser un peu avant d'enquiller sur les festivités de la soirée: un « meeting couchsurfing » dans le centre de Lisbonne organisé par César avec concert de Simon !

    Bar à Lisbonne

    Bar à Lisbonne avec les couchsurfers

    C'est dans un lieu très atypique que nous atterrissons: un bar « participatif » dans un grand appartement: les clients peuvent ramener leur playlist musicale, des canapés et sofas sont répartis un peu partout dans le lieu avec des tags et peintures qui ornent les murs... Un lieu atypique comme je les aime ! Simon s'installe, les « couchsurfeurs » arrivent et le show peut démarrer ! Une heure et demie de musique et surtout de show non-stop où le public (portugais, français, anglais) réagi au spectacle que Simon offre...

    Simon à LisbonneDe beaux moment scéniques et une belle rencontre avec le public portugais qui semble avoir apprécié... Grosse fatigue dans les pattes, rentrés tard...

    Cliquez sur ce lien pour voir la vidéo de la soirée...

     

    C'est un gros programme qui nous attend le lendemain sur Lisbonne puisque notre objectif est de démarrer le tournage du clip de la chanson européenne de cette tournée.

    L'objectif est de réaliser le premier clip européen participatif du "European ZX Couchsurfing Music Tour 2010" autour de la chanson "L'Attraction Universelle" de Simon Carrière.

    Matériel en main, nous suivons César au Jardim do Tourel qui sera le décor officiel de la première captation de ce clip au Portugal.

    Vue du Jardim do Tourel sur Lisbonne

    Vue du Jardim do Tourel sur Lisbonne

    En effet le Jardim do Tourel offre une vue assez idyllique de Lisbonne avec la mer d'un côté et l'Alfama de l'autre: très joli quartier portugais. Le tournage peut donc démarrer...

    Oui mais pas sans nos acteurs portugais... Nous réussissons à embarquer une dizaine de personnes présentes dans le parc pour participer au tournage du clip et chanter la chanson de Simon en portugais ! 

     

     

    Un vrai beau moment de rencontres et d'échanges ! Nous faisons même connaissance avec une famille nantaise (parmi nos acteurs) en vacances sur la capitale et ravie d'avoir participé à cette aventure européenne...nous aussi !

    Romain, Simon, Bubulle et Gonzo à Lisbonne L'aventure "couchsurfing" est tellement enrichissante que nous retrouvons Romain, qui nous a hébergé à Vannes, lui-même en Andalousie en ce moment !! Le monde est pas petit ? :-)

    Il faudra donc attendre quelques temps avant de voir les premières images de la construction de ce clip « européen » qui s'annonce déjà aussi enrichissant que notre aventure.

    Pour la traduction de la chanson en portugais, une grosse dédicace à Genivan : très bon ami de Simon et chanteur brésilien résidant en Allemagne qui a eu la gentillesse de traduire le refrain de la chanson.

    En route pour la dernière étape portugaise avant de retrouver les terres de nos champions du monde !

    C'est grâce à César que nous pouvons loger à Oalho (près de Faro dans le sud du Portugal) chez une famille...une famille...comment vous dire... LA famille méditerranéenne: généreuse, accueillante, prévenante, avenante, aux petits soins et très sympathiques.

    Oalho de nuitAu coeur de cette ville estivale: avec son port très touristique, avec les bars, les artistes de rues et l'animation puis son côté paisible et calme avec ses maisons toutes plus belles et chaleureuses les unes que les autres. Et c'est dans l'une de ces maisons que nous arrivons...

    Nous avons eu l'impression, le temps d'une courte escale d'une nuit, de nous retrouver un peu « en famille » avec Joao et Margarida et leur deux filles: Vanessa et Soraya.

    Accueillis comme des princes dans une vraie petite maison d'ami où tout le confort nécessaire nous attend.

    Simon sur le port de OalhoQuelques minutes pour se reposer et ensuite dîner avec la famille de Joao que nous prenons plaisir à découvrir, nous décidons de partir du côté du port pour faire quelques terrasses de restaurants.

    Un public enjoué accueille Simon de manière agréable sur les quelques terrasses remplies du port de Oalho. Simon sur le port de Oalho

     

     

    Après l'effort... on ne va pas se priver d'une petite glace rafraîchissante « en famille »...

    Et le lendemain, de bon matin, nous voici repartis vers de nouvelles contrées, avec dans le coeur cette famille qui nous a laissé plus qu'un simple souvenir de « couchsurfing »...

    Merci à vous quatre pour votre simplicité et votre générosité !

    Je voudrais terminer cet article par un conseil des plus importants de la part de notre artiste européen: « Ne partez pas au Portugal sans votre frein à main... Très important pour les nombreux démarrages en côte et les routes très « vallonnées » »... C'était le conseil du jour du Père Simon.

    A vous les studios ! :-)

     

     


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  • 4 jours...4 jours pour se poser, se reposer et lâcher enfin prise sur le rythme effréné et très très fatiguant que nous avons depuis presque un mois.

    Oui oui je n'ai pas dis deux semaines mais un mois car je compte également les deux dernières semaines de préparation à Paris à ne pas dormir, à préparer et à tout contrôler avant le jour J.4 jours où notre Sauveur est arrivé bouteille de bière à la main et nous a dis: « Hola ! Me Llamo Juan ! You're welcome at my home ! »

    Juan, notre hôteAlors qu'au départ nous étions partis pour ne loger qu'une nuit chez Juan, 4 jours après nous voilà encore posté chez celui qui a eu un coeur plus que sur la main et des bras grands ouverts pour accueillir la Terre entière. C'est grâce à une autre couchsurfeuse de Santiago: Rumpi, que nous avons atterri chez ce galicien.Juan, notre Sauveur de Santiago ! Sans lui, il est évident que nous n'aurions pas pu rattraper toute la fatigue cumulée mais surtout Simon n'aurait pas pu se guérir des maux qu'il a eu sur place. Rassurez-vous le chanteur souriant de Grenoble va mieux: quelques maux dû à la fatigue, au surmenage, au stress, aux voyages... Quelques jours de repos et de calme pour remettre l'artiste sur pattes qui est bien plus résistant que ça.

    Une ville Sainte historiquement parlant de part son célèbre « Camino de Santiago » (Le Chemin des Pelerins de Compostelle) mais une étape qui, psychologiquement et affectivement, restera pour nous une vraie communion.

     

    Simon dans les rues de SantiagoMoins de concerts et terrasses de café mais ce sera au bénéfice de la santé de Simon et surtout au bénéfice de notre projet qui commençait à prendre sérieusement du retard.

    Ce n'est pas le tout de faire de la musique et gagner chaque jour la somme nécessaire à nos besoins de base (nourriture, essence, péage...), il est surtout nécessaire de ne pas se perdre et de faire les choses comme nous les ressentons à l'intérieur au détriment de perdre plus d'argent mais de ne pas y laisser la santé. A force dessayer de rentrer dans nos frais, nous en oublions l'essentiel. L'essentiel est de se poser et de pouvoir aussi avancer sur le reste: blog, vidéos, communication, suivi avec le public, les partenaires, trouver d'autres ressources de rendements financiers et surtout profiter de l'échange et de la rencontre avec les personnes que nous cotoyons... Santiago a donc permis de faire tout cela et de faire un balayage général sur notre manière de travailler, de mieux s'organiser.

    En plus de cela, nous avons énormément travailler notre anglais et notre espagnol. Juan ne parlant pas beaucoup français, nous avons dû nous mettre (tant bien que mal) à l'espagnol et anglais.Et quand je dis que Juan serait prêt à accueillir la Terre entière je ne suis pas loin car en moins de 4 jours nous avons croisé pas moins de 5-6 nationalités différentes dont 3 chez lui en plus de notre visite. A notre arrivée, c'est une jeune allemande qui était là puis sur les derniers jours un couple étranger: lui californien et elle hongroise. C'est ça le couchsurfing: le monde à porter de...canapé !

    dans les rues de SantiagoEntre tout cela, nous avons découvert le centre ville de Santiago typiquement « pélerins » puisque presque pas accessible aux voitures. Et beaucoup d'espace vert avec des artistes de rues: danseurs acrobatiques, théâtre-mime... qui proposent aux passants des shows aussi éblouissants que marrants. Simon s'essaie donc à jouer dans l'un de ces parcs mais aussi dans les rues de Santiago ainsi qu'aux terrasses de cafés pour un bilan plutôt positif mais pas extraordinaire.

    A deux jours de la finale de la Coupe du Monde de Football nous nous posons encore la question de savoir si nous suivons notre programme prévu et nous envoler pour Porto ou bien profiter de la chaleur de Juan pour passer la finale avec lui et l'autre couple de couchsurfer...

    L'avantage de notre projet c'est que nous en sommes totalement maîtres. Nous devons rien à personne et si nous ressentons le besoin ou l'envie de rester plus longtemps postés dans une ville c'est à nous d'en juger.

    Ce sera donc la finale Espagne-Pays Bas...à Santiago !!Il est vrai que l'hospitalité de Juan qui nous invitait à rester ce dimanche nous a d'autant plus poussé à rester pour la finale.

    C'est dans un bar de Santiago à l'exBar à santiagotérieur que nous nous sommes postés avec les supporters espagnols maquillés et habillés de rouge et jaune pour l'occasion.

    Une finale qui allait nous mettre le coeur à l'envers avec beaucoup de tentatives de l'Espagne mais surtout deux équipes prêtes à défendre leur camp coûte que coûte et surtout deux équipes très en forme avec beaucoup de petits bobos et cartons jaunes. Un match plutôt animé !

    Pour un scénario final que nous connaissons tous aujourd'hui et qui, comme vous pouvez l'imaginer, nous a tous ravis. Nous étions aussi espagnols que les espagnols ! Avec l'impression de revivre une Victoire 98: la même émulsion, la même passion et ce soulagement de victoire bien mérité.

    Supporters espagnols

    Santiago est donc le redémarrage d'un projet sur des bases plus « saines » et plus à l'écoute de nous-même pour mieux servir un projet qui nous tient de plus en plus à coeur et qui nous amène sur des contrées et des rencontres des plus enrichissantes...

     

     

    Coup de sifflet final

    Et nous n'en sommes même pas à deux semaines de notre périple...

     

     

    Petite spécialité du pays

    Petite spécialié du pays: du poulpe...Oui oui ça se mange et c'est même plutôt goulaillant :-)

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Après une journée moins fructueuse à Bilbao, la musique de rue a des risques qui ne s'expliquent pas et c'est une remise en question permanente comme me le dit si bien Simon.Un jour dans la même ville cela peut-être jackpot et le lendemain gros flop... Aucune explication sauf la seule consolation de se dire que l'on y peut rien.Et c'est vraiment ça à Bilbao puisque Simon a dû faire face à l'affront d'une vieille espagnole pas très enjouée à l'idée d'écouter du Simon Carrière et aussi à un défilé basque en musique dans les rues de Bilbao: pas de chance pour aujourd'hui.

    Nous prenons donc la route pour Oviedo: l'Espagne cette fois ! Plus de Pays Basque mais bel et bien la Principauté des Asturies.Avec un programme que nous avons hâte de découvrir, puisque ce soir c'est la demi-finale de la Coupe du Monde: Espagne-Allemagne.

    Match Espagne-AllemagneNous arrivons quatre heures après à Oviedo dans les rues quasi vides à l'heure où le match a déjà démarré. Nous retrouvons Daniel, notre couchsurfer d'un soir, qui nous attend pour nous amener dans un petit bar avec son équipe de rugby.

    Joder !! Hijo de puta !! Puyol !! Valle !! Venga !!

    Je vous passe les détails, mais nous sommes bien en Espagne. Passion dans les mots, les espagnols soutiennent leur équipe avec acharnement et détermination.

    Et 1-0 pour l'Espagne !! Viva Espana !!!

    Plaza del sol, OviedoTous dans les rues !! La soirée ne fait que commencer, et quelle soirée !Simon décide de profiter de l'évènement pour aller chercher guitare et amplificateur.

    Daniel et ses amis nous amènent dans les rues de Oviedo où la foule, déjà sortie, scande des chants de victoire bière à la main...

    C'est à la Plaza del Sol que Simon pose son matériel et que le concert peut commencer face à un match de football de rue.

    Simon, Plaza del sol, OviedoUne ambiance qui monte en puissance avec des personnes qui arrivent par dizaines, vingtaines et chantent avec Simon.

    Simon, Plaza del sol, OviedoLa demi-finale, on pourra dire que nous l'avons vécu de près. Les vidéos peuvent le prouver en tout cas.

    Vidéo 1

    Vidéo 2

     

    Simon, Plaza del sol, Oviedo

    C'est vers 2h-3h du matin que nous regagnons la maison de campagne de Daniel au fin fond de Oviedo avec des chants plein la tête, des courbatures de fatigue mais heureux d'avoir vécu ce moment de joie intense !

     

    Vivement la finale du 11 juillet où nous serons toujours en Espagne mais à Santiago de Compostela cette fois...

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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